Mieux connaitre les fonctions exécutives pour mieux les observer: c’est l’un des sujets qui ont été abordés en mai avec les conseillères pédagogiques des CPE et BC de la Montérégie.
Trois composantes essentielles font partie des fonctions exécutives: la mémoire de travail, l’inhibition et la flexibilité cognitive. Trois compétences en action dès la petite enfance, particulièrement lors du jeu libre et des jeux symboliques. Ces processus cognitifs permettront à l’enfant de coordonner intentionnellement ses pensées, ses actions. Il faut savoir que les fonctions exécutives ne «s’enseignent» pas. Pour qu’elles se développent, misons plutôt sur la qualité de l’environnement, favorisant l’expérimentation et la construction de scénarios, la formulation d’hypothèses ou l’expression de la pensée!
La posture professionnelle en sera une d’accompagnement et d’étayage. Ne pas faire à la place de l’enfant, le soutenir juste au «bon moment», enrichir le contexte de jeu, voilà un gage d’apprentissage actif. Car ce n’est que par sa propre activité que l’enfant construira de façon optimale ses fonctions exécutives.
Pour en savoir plus...
Connaissez-vous le marshmallow test ? Il s'agit d'une belle illustration de la composante «inhibition»...
Une lecture complémentaire de Stéphanie Duval, professeure en science de l'éducation de l'Université Laval.