Lors de sa présentation devant la Commission Laurent le jeudi 6 février 2020, l'AQCPE a défendu les recommandations qui ont été inscrites dans le Mémoire déposé en son nom et au nom des Regroupements régionaux de CPE:
RECOMMANDATION 1
Que soit reconnu le rôle de premier plan du réseau des CPE/BC dans la détection et l’intervention auprès des enfants vulnérables et lui soit accordées les ressources nécessaires à cette mission.
RECOMMANDATION 2
Que soit poursuivi le développement des places en CPE et en milieu familial régi.
RECOMMANDATION 3
Que soit mise en place au Québec une stratégie ou une politique nationale de la petite enfance, avec l’ensemble des intervenants autour de l’enfant et de sa famille, afin de leur assurer un soutien coordonné, cohérent et complémentaire.
RECOMMANDATION 4
Que soit mise en place une stratégie de collaboration étroite entre la DPJ et le réseau des CPE/BC.
RECOMMANDATION 5
Que le principe de confidentialité soit élargi au réseau des CPE/BC lorsque nécessaire.
RECOMMANDATION 6
Que le réseau des CPE/BC soit reconnu dans l’article 8 de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) comme un acteur privilégié.
RECOMMANDATION 7
Que soit prévue à l’article 37.8 de la LPJ la nécessité de conclure une entente avec les CPE/BC.
RECOMMANDATION 8
Que des sommes soient disponibles immédiatement et soient exclusivement dédiées à la prévention et à la protection de la jeunesse.
RECOMMANDATION 9 : essence de la protection de la jeunesse
Que l’article 4 de la LPJ soit revu afin de reconnaître que l’enfant a le droit de naitre et de grandir au sein de sa famille biologique dans la mesure où son développement et sa stabilité affective sont assurés par celle-ci.
Que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) obtienne des pouvoirs de surveillance et d’intervention accrus.
RECOMMANDATION 10 : l’Entente multisectorielle
Que le partenariat ne repose pas sur des individus, mais sur des mécanismes clairs.
Que les mécanismes soient similaires et harmonisés pour l’ensemble des régions.
Qu’il y ait une coordination nationale de l’entente avec l’ensemble des partenaires.
Que de la formation, des rencontres entre les intervenants soient créées, afin de bien comprendre les différents réseaux et les rôles de chacun.
Que l’entente porte notamment sur la continuité et la complémentarité des services offerts et sur les actions qui doivent être menées de façon concertée.
Qu’un mode de collaboration visant à assurer le suivi de la situation de l’enfant soit mis en place par l’Entente.
Que des déclarations de confidentialité soient signées afin que les parties s’échangent les renseignements nécessaires à l’application de l’Entente.
Que soient mises en place des tables locales, régionales et nationales.
Que les BC soient soutenus dans les décisions en lien avec la reconnaissance des RSG par la Loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance et son Règlement.
Que l’Entente déploie ou mandate des ressources humaines dans chaque région, afin d’agir en véritable adéquation avec les besoins locaux spécifiques.
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