Nous traversons une période de nos vies qui passera sans aucun doute à l’histoire. Elle laissera des traces… Comment tenter de voir le positif de cette situation difficile qui se vit à l’échelle planétaire? Mais qu’en garderons-nous?

Parents et enfants se retrouvent à la maison. La plupart des tout-petits ne fréquentent plus les services de garde et les écoles sont fermées.

En cette période particulière de nos vies, nous ne pouvons faire autrement que ralentir la cadence de nos vies, nous sortir de ce monde de performance et de surconsommation, où tout va trop vite pour nous tourner vers l’entraide, la solidarité, pour prendre du temps pour nous, prendre du temps pour prendre soin les uns des autres en respectant les règles de distanciation sociale, les confinements…

Les enfants, même petits, ressentent et voient que la vie est différente… Un retour aux sources, à l’essentiel… Nous nous assurons d’avoir de quoi nous nourrir, passer de bons moments en famille. Les valeurs d’entraide prennent plus de place; pensons simplement à la préoccupation pour grand-maman et grand-papa à qui les enfants ne rendent plus visite pour un moment, mais à qui on laisse des paquets sur la galerie!

Au-delà des apprentissages académiques, nous faisons actuellement l’apprentissage d’une nouvelle forme de respect et de bienveillance des ns envers les autres, ce qu’il aurait été difficile d’imaginer avant ces dernières semaines. Nous prenons tous conscience de ce que signifie la responsabilité sociale.

Mais ce ne sont pas tous les enfants qui se retrouvent à la maison. Certains enfants ont un papa ou une maman qui travaille à assurer à la population des services essentiels, ce qui fait en sorte que des éducatrices assurent à leur tour le bien-être de ces petits. Ce travail, un peu dans l’ombre, fait une réelle différence et ne peut passer sous silence. Cette période contribuera à la prise de conscience de l’importance du rôle des éducatrices en petite enfance… Merci à chacune d’entre vous d’être là…