REPRENDRE SON SOUFFLE : Un soutien et un accompagnement psychologiques pour les Directrices Générales des CPE membres du RCPEM

Une initiative du RCPEM, animée et évaluée par Nathalie Bigras et Geneviève Fortin en collaboration avec les chercheuses de l’Équipe Qualité des contextes éducatifs de la petite enfance. (Lise Lemay, Annie Charron, Christelle Robert-Mazaye et Stéphanie Duval)

Avec le soutien financier du Fonds d'Urgence pour un Appui Communautaire (FUAC)

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GÉRER LE STRESS CAUSÉ PAR LA COVID-19 SUR NOS DIRECTIONS GÉNÉRALES DES CPE

En Mai 2020, une étude a été réalisée en collaboration avec le regroupement des CPE de la Montérégie (RCPEM), visait à documenter l’état émotif, les relations avec les parents ainsi que les défis et les opportunités d’apprentissage du personnel éducatif de CPE au cours du mois d’avril 2020, période au cours de laquelle des services de garde éducatifs à l’enfance d’urgence ont été offerts aux travailleurs jugés essentiels au Québec. (pour le lien de l'étude cliquez sur l'image ci-dessous)

Il s'agit aujourd'hui, pour le RCPEM, de faire suite à cette étude et répondre au besoin exprimé par nos directrices générales, de trouver des moyens de gérer les effets de la pandémie.

Le présent projet : "Reprendre son souffle: un soutien et un accompagnement psychologiques pour les directrices des CPE membres du RCPEM", permettra aux directions des CPE, d'entreprendre une démarche de réappropriation de leur pouvoir d'agir, après que leurs CPE aient été mandatés par le Gouvernement du Québec, pour accueillir les enfants du personnel essentiel dans leurs services de garde d'urgence dès le début de la pandémie et qu'elles aient vu leur tâche augmenter de façon continue depuis le mois de mars, et qu'elles se retrouvent aujourd'hui en état de souffrance et en situation de grande vulnérabilité, nécessitant un support et un accompagnement adéquats.

L’objectif est de permettre à 40 directrices générales (DG) de CPE membres du RCPEM de se retrouver entre elles pour échanger sur leur réalité socio-émotionnelle face au contexte actuel de la pandémie. Ces rencontres en mode virtuel, auront lieu une fois par mois les mercredi après-midi de 13h30 et 16h30

Ces rencontres permettront tout d’abord de sortir les Directrices Générales de leur  isolement et de ventiler au sujet des défis sociaux émotionnels vécus pendant cette pandémie. En premier lieu, les rencontres seront organisées afin que toutes les participantes puissent s’exprimer dans un climat de confiance et de confidentialité. Ainsi, pour y parvenir, 4 sous-groupes de 10 DG seront constitués pour que chacune ait suffisamment de temps pour exprimer sa réalité.

Lors de la première rencontre de chaque groupe, l’animatrice (Nathalie Bigras) accompagnera les participantes afin d’identifier leurs besoins et ensemble elles identifieront les objectifs et les moyens pour parvenir à un accompagnement psychologique efficace. De l’information et des moyens concrets afin de gérer les défis socio-émotionnel de la pandémie leur seront ensuite fournis. Outre les échanges entre les participantes et l’occasion de partager des réalités communes, on tentera de mettre l’accent sur l’expérimentation de moyens concrets pouvant permettre de diminuer le stress et l’anxiété ressentis, et d’accroitre le sentiment de bien-être au travail.

À FAIRE :

Ce dispositif étant évalué dans le cadre d’une recherche action, sous la direction de Nathalie Bigras, votre participation à cette recherche impliquerait trois contributions :

1) remplir un questionnaire (45 minutes) en ligne une fois AVANT le début du dispositif de formation (janvier) et une fois APRÈS la fin des cinq rencontres du dispositif (juillet);

2) remplir un court questionnaire en ligne de 4 questions au début de chacune des rencontres du dispositif de formation,

3) après la fin des cinq rencontres, participer à un entretien individuel par zoom (60 minutes) afin que vous nous racontiez comment ce dispositif de formation a contribué (ou non) à votre bien-être au travail.

Votre participation ne sera pas rémunérée.

Une contribution symbolique de 60$ est requise pour l'engagement dans le processus

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